J’anime un feu qui n’est que pour toi j’ai mis des cieux à oser prendre le bois hacher, lâcher, poser une à une brindilles qui s’embrasent de voir l’étincelle en face moi qui crée la phase où de guerre lasse je céderai une fois pour toutes et avouerai trop bas sans doute que de l’une à l’autre je suis sur le fil et que je sais faire nôtre chaque instant subtil tu distilles dans l’air un souffle qui devient le mien car à passer, au chaud, sur la pointe des pieds j’ai mis de l’eau dans mes mots pour calmer le brasier pourtant je danse sur du magma en fusion toi sur la plaque adjacente tu me rejoins bientôt la dérive est douce et lente tu connais l’endroit si la sublimation a lieu je ne crains plus la brûlure qu’occasionne la censure actuelle, les bouches liées scellées trop longtemps fermées j’ai tes sourires pour moi et l’envers de tes regards qui parlent plus que les mots une à une, les phrases en perles lacustres brillantes et pures portent loin l’écume et transportent la joie le
Marché Tombé Pas vu pas pris Relevé couru Perché Gagné! Gagné Des limbes aux cieux Relevant les silences Abstenu et ligoté Mais relevé Relevé Bientôt délivré Alors suivre le fil Jusqu'au noeud final Dénouer tranquille Remonte remonte remonte remonte Et clac! Corde par terre Gorge à l'air Sauvé Sauvé Délié Pas renié Le parcours Tu aurais pu Tu aurais su Pas grave pas grave pas grave Et plus léger alors Chavirer dans l'éther Regagner l'aurore
Une goutte, c'est tout ce que je cherche Pour faire déborder le vase Et que la rivière rejoigne la mer Une goutte pour retrouver la source Faire coïncider demain et hier Mort le morandi tempus Des dérives innombrables Pour un seul canal qui vaille La peine d'être capable De me jeter à l'eau Même à contre-courant Eprouver la force des en-dedans Des entre-deux qui veulent choisir De laisser l'eau jaillir D'une seule goutte Et d'embrasser enfin le sel de la vie. crédit : S. Dromzée / Agence des aires marines protégées
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