Articles

Affichage des articles du novembre, 2017
Image
No espelho, teu sorriso Ja conheço tudo o que faz Parte de você Nao posso te olhar Porque todas os meus pensamentos Jà s ã o dentro de você Diz me como te chamar Gêmeo, alma irma Ou próxima chama Queria saber O que pensas O que esperas Pra me-lançar Sobre de linha Um equilibrista Com dois corações Nas  mãos Vou me disfarçar Você e ja uma lembrança De tudo o que foi De tudo o que sonhei                                                  Man Ray, La main sur les lèvres
Image
Sometimes I wonder What's on the edge of you heart Are we still the same When we dance through the shadow Of what we once promised to be I gave you trust You gave me lust Thought we were strong But light just left us  Both defeated and ashamed Oh how I wish You could see my path With all the stones In my eyes and bones It was just an other split You saw every part Of me at a glance Since we knew Time was just a thief I went deeper and lost Tell the truth I never meant to be the one Who would teach you  How to love You were love, I was astonished Your dazzling grace Is nothing compared To the whole truth of you Sometimes I wonder Am I Florestan, and you Eusebius? Soon light will get rid of this draft We will all be one, same and one. Jeune fille devant un miroir
Image
Je traque l'absolu Pour chasser la vacuité Dévaliser les dealers d'adrénaline Racketter les puits d'ocytocine Et m'enivrer de vertiges idéaux Pour l'un ravir une note Pour l'autre courir le souffle court Nourrir la trêve Pour ne pas mourir lourd L'égrégore insaisissable Pourtant palpable Et l'écho des voies Au détour d'un mot Des traits, des rives. Palpitant en manque Qui ne saurait survivre Dans la tiédeur ambiante Je saurai léviter s'il le faut Tout porte à croire... Des ores Des aurores L'éternel recommencement J'ai déjà décidé des abymes J'ai déjà dessiné la cime Gravir, s'époumoner, Gratter, s'épancher Et toujours retomber plus léger Dans les miroirs Des autres mêmes. Man Ray, Peinture naturelle.
Image
J’anime un feu qui n’est que pour toi j’ai mis des cieux à oser prendre le bois hacher, lâcher, poser une à une brindilles qui s’embrasent de voir l’étincelle en face moi qui crée la phase où de guerre lasse je céderai une fois pour toutes et avouerai trop bas sans doute que de l’une à l’autre je suis sur le fil et que je sais faire nôtre chaque instant subtil tu distilles dans l’air un souffle qui devient le mien car à passer, au chaud, sur la pointe des pieds j’ai mis de l’eau dans mes mots pour calmer le brasier pourtant je danse sur du magma en fusion toi sur la plaque adjacente tu me rejoins bientôt la dérive est douce et lente tu connais l’endroit si la sublimation a lieu je ne crains plus la brûlure qu’occasionne la censure actuelle, les bouches liées scellées trop longtemps fermées j’ai tes sourires pour moi et l’envers de tes regards qui parlent plus que les mots une à une, les phrases en perles lacustres brillantes et pures portent loin l’écume et transportent la joie le