J'ai tes artères en tête
Tes pavés dans mes pas
Tes horizons un peu mouillés
De l'eau du fleuve, la mer là-bas
Dans un passage je respire
Quelques moments galvanisants
Parfois quand je me retire
C'est pour me souvenir d'avant
Traces et voix, rires et mots
Je savais bien que ce ne serait pas
Pour si longtemps.
Trop tôt quitter
Tes rues par coeur
Les ponts et les quartiers
Autant de possibles
Veines ouvertes pour flâner
Je picorais selon l'humeur
Histoire, mystères, ambiances
D'hier et de demain
Sans cesse réinventé
Le monde à portée de main
Tu es la large matrice
La longue ligne de la main
A d'autres j'envie le délice
De te découvrir le matin.
Peu me chaut ton appartenance
J'étais vibrante sous ta peau,
Nantes.
Tu me manques.


Source: http://covoit-igr.over-blog.com/pages/Rennes_Nantes-1771995.html


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